Sorry guys, but the interview is in French. If there are things you do not understand, there are several bilingual Canadians on this forum, and also other people who are fluent in French.
If felt it more important to provide the accurate text than to put it in Google Translate and put a text on here of which half exists of gibberish that does not make any sense. The interviewer was a certain Robert Picard:
"Maître Kawaishi m'a reçu avec vraiment une grande gentillesse. Lorsque je lui ai expliqué que j'allais l'interviewer pour "Judo - Presse" il m'a dit "ha ha, article contre Maître Kawaishi ?" et il a largement souri lorsque que je lui ai dit "non ni pour ni contre, seulement la vérité" et je reste persuadé que si Maître Kawaishi a commis "certaines erreurs" la faute ne doit pas retomber uniquement sur ses épaules, comme beaucoup ont tendance à le faire mais surtout sur celles et ceux qui l'ont monté sur le piédestal où il n'a pas tellement chercher à y aller.
Certes Maître Kawaishi est un homme passionnément avide de vivre, avec tous ses défauts et de grandes qualités. Tant que ceux qui l'entouraient lui ont offert des plateaux d'or il s'est servi le plus largement qu'il a pu. En bon judoka il a utilisé au mieux "minimum d'efforts, maximum de bénéfices". Maintenant on doit se dire " il ne fallait pas le laisser faire ", car chacun aurait fait de même.
Même actuellement sur le plan de la technique, à plusieurs reprises, Maître Kawaishi était décidé à accepter l'admission de la méthode du Kodokan à la F.F.J.J. lors de pourparlers pour que monsieur Chalier ait la présidence de la FFJJ. Et s'il est revenu sur ses positions c'est sur le conseil de ceux qui prétendent maintenant avoir été pour la coexistence des deux méthodes au sein du Judo Français.
M Kawaishi quel âge avez vous ?
-oh ! très mauvais..... 36 ans, ha ! ha ! Jamais demander âge !
A quel âge avait vous commencer le Judo ?
-à 8 ans à l'école.
Est ce obligatoire au Japon de commencer si jeune ?
- non, c'est obligatoire qu'au lycée à partir de 13 ans. L'on choisit alors entre le Kendo ou le Judo.
-
De quelle partie du Japon êtes vous ?
-de Himeji, à 40 km du coté de Kobé
Quel Dan aviez vous en quittant le Japon ?
- j’étais 4° Dan
Avez vous connu Maître Kano ?
-oui j'ai été 6 ans au Kodokan. D’abord 5 ans lorsque j'étais à l'université de Waseda, et 1 an lorsque j'ai eu un poste à l'Hôtel de Ville de Tokyo. Mr Kano ne travaillait plus et faisait seulement des conférences techniques.
Avez vous participez à des championnats au Japon ?
-non, car à cette époque il n'y avait pas encore de championnats. Ce n'était pas l'idée de Mr Kano qui ne permettait Shiai qu'au Kodokan
Quels etaient les champions célèbres à l'époque ?
-M. Nagaoka, qui était 7 Dan et Mr. Mifune, qui était 6 Dan.
Nous avons pensé en France que M. Kurihara 9° Dan avait été votre professeur ?
-non, nous étions seulement au même collège et M. Kurihara était de 4 ans mon aîné.
Pouvez vous raconter votre vie depuis votre départ du Japon ?
-Je suis arrivé à San Diego, Californie (à 21 ans) où pendant un an j'ai été un étudiant au collège. Ensuite je suis allé à l'université de Colombia à New York. Dans la journée j'étudiais et le soir je donnais des leçons au "New York Judo Club" que j'avais formé. J'ai fait cela pendant 4 ans. En 1931 j'ai visité l'Amérique de Sud en touriste. Brésil, Sao Paulo. l'Amazonie, mais sans faire de Judo. En octobre 1931 je suis allé à Londres. J'ai été professeur de Judo à l'Université d'Oxford. Ensuite j'ai fondé «l'Anglo-Japanese-Judo-Club »à Londres.
Le 1 octobre 1935 je suis arrivé à Paris. J'ai fondé le "Club Franco-Japonais " de Judo et pendant deux années j'ai passé de durs moments. Mais grâce au journal sportif de l'époque, dont le Directeur était un ami le Journal "L'Auto" il y eut beaucoup de publicité autour de moi, ce qui fit le plus grand bien au Judo.
A cette époque pendant une année M. Feldenkrais prit des leçons particulières avec moi. Et ensuite il fonda avec Bonet-Maury le Jiu-Jitsu Club de France
.
Quand avez vous passé vos différents grades ?
-parti au Japon 4° Dan j'ai eu mon 5° Dan en arrivant en France. Puis mon 6° Dan toujours en France. C'est à mon retour du Japon que j'ai eu mon 7° Dan.
Quelles ont étés vos souffrances pendant la guerre ?
-En 1944, sur l'ordre de l'Ambassadeur du Japon, tous les Japonais se sont rendus à Berlin, ensuite nous avons été envoyés par les Russes dans le Mantchouko où nous retrouvâmes des milliers de Japonais. Nous n'étions pas dans des camps mais nous menions une vie très rude. Après la fin de la guerre, au début juin 1945, nous avons dû abandonner toutes nos affaires personnelles pour pouvoir être rapatriés au Japon.
On nous a beaucoup parlé des combats que vous livriez avec les catcheurs ?
-oh ! il y a si longtemps que je me rappelle plus de rien.....
On nous a parlé aussi de votre combat contre le champion du monde de boxe Dempsey.
-ce n'était pas un combat, simplement une démonstration amicale qui a eu lieu au New York Atletic-Club.
Pourquoi avez vous crée DOJO-UNION ?
-le but de cette association était d'avoir des contacts plus étroits avec mes élèves, que j'avais pratiquement perdu de vue du fait que les cours de C. N. étaient dirigés par MM Michigami et Awazu. Nous nous réunissions le dimanche matin. Je leur expliquais le Judo ou je répondais à leurs questions. Mais bien vite - comme c'est la tradition en France - ils en vinrent à parler politique Judo
Certains ont dit qu'à ces réunions vous aurez annoncé que ceux qui vous resteraient fidèles monteraient en grades et les autres pas ?
-non, c'est faux. Beaucoup ont pensé que s'ils faisaient partie de Dojo-Union ils passeraient plus facilement de grade, mais ils se trompent car il y à la même règle pour tous.
Comment voyez-vous la situation en France ?
-Hum, mauvaise. Mais c'est normal maintenant que le nombre des C. N. augmente. Le Japon a eu les mêmes difficultés. Il y a eu aussi en France beaucoup de C. N. à titre honorifique mais maintenant c'est terminé pour tous, 1er, 2°, 3° et 4°Dan." (...)
If felt it more important to provide the accurate text than to put it in Google Translate and put a text on here of which half exists of gibberish that does not make any sense. The interviewer was a certain Robert Picard:
"Maître Kawaishi m'a reçu avec vraiment une grande gentillesse. Lorsque je lui ai expliqué que j'allais l'interviewer pour "Judo - Presse" il m'a dit "ha ha, article contre Maître Kawaishi ?" et il a largement souri lorsque que je lui ai dit "non ni pour ni contre, seulement la vérité" et je reste persuadé que si Maître Kawaishi a commis "certaines erreurs" la faute ne doit pas retomber uniquement sur ses épaules, comme beaucoup ont tendance à le faire mais surtout sur celles et ceux qui l'ont monté sur le piédestal où il n'a pas tellement chercher à y aller.
Certes Maître Kawaishi est un homme passionnément avide de vivre, avec tous ses défauts et de grandes qualités. Tant que ceux qui l'entouraient lui ont offert des plateaux d'or il s'est servi le plus largement qu'il a pu. En bon judoka il a utilisé au mieux "minimum d'efforts, maximum de bénéfices". Maintenant on doit se dire " il ne fallait pas le laisser faire ", car chacun aurait fait de même.
Même actuellement sur le plan de la technique, à plusieurs reprises, Maître Kawaishi était décidé à accepter l'admission de la méthode du Kodokan à la F.F.J.J. lors de pourparlers pour que monsieur Chalier ait la présidence de la FFJJ. Et s'il est revenu sur ses positions c'est sur le conseil de ceux qui prétendent maintenant avoir été pour la coexistence des deux méthodes au sein du Judo Français.
M Kawaishi quel âge avez vous ?
-oh ! très mauvais..... 36 ans, ha ! ha ! Jamais demander âge !
A quel âge avait vous commencer le Judo ?
-à 8 ans à l'école.
Est ce obligatoire au Japon de commencer si jeune ?
- non, c'est obligatoire qu'au lycée à partir de 13 ans. L'on choisit alors entre le Kendo ou le Judo.
-
De quelle partie du Japon êtes vous ?
-de Himeji, à 40 km du coté de Kobé
Quel Dan aviez vous en quittant le Japon ?
- j’étais 4° Dan
Avez vous connu Maître Kano ?
-oui j'ai été 6 ans au Kodokan. D’abord 5 ans lorsque j'étais à l'université de Waseda, et 1 an lorsque j'ai eu un poste à l'Hôtel de Ville de Tokyo. Mr Kano ne travaillait plus et faisait seulement des conférences techniques.
Avez vous participez à des championnats au Japon ?
-non, car à cette époque il n'y avait pas encore de championnats. Ce n'était pas l'idée de Mr Kano qui ne permettait Shiai qu'au Kodokan
Quels etaient les champions célèbres à l'époque ?
-M. Nagaoka, qui était 7 Dan et Mr. Mifune, qui était 6 Dan.
Nous avons pensé en France que M. Kurihara 9° Dan avait été votre professeur ?
-non, nous étions seulement au même collège et M. Kurihara était de 4 ans mon aîné.
Pouvez vous raconter votre vie depuis votre départ du Japon ?
-Je suis arrivé à San Diego, Californie (à 21 ans) où pendant un an j'ai été un étudiant au collège. Ensuite je suis allé à l'université de Colombia à New York. Dans la journée j'étudiais et le soir je donnais des leçons au "New York Judo Club" que j'avais formé. J'ai fait cela pendant 4 ans. En 1931 j'ai visité l'Amérique de Sud en touriste. Brésil, Sao Paulo. l'Amazonie, mais sans faire de Judo. En octobre 1931 je suis allé à Londres. J'ai été professeur de Judo à l'Université d'Oxford. Ensuite j'ai fondé «l'Anglo-Japanese-Judo-Club »à Londres.
Le 1 octobre 1935 je suis arrivé à Paris. J'ai fondé le "Club Franco-Japonais " de Judo et pendant deux années j'ai passé de durs moments. Mais grâce au journal sportif de l'époque, dont le Directeur était un ami le Journal "L'Auto" il y eut beaucoup de publicité autour de moi, ce qui fit le plus grand bien au Judo.
A cette époque pendant une année M. Feldenkrais prit des leçons particulières avec moi. Et ensuite il fonda avec Bonet-Maury le Jiu-Jitsu Club de France
.
Quand avez vous passé vos différents grades ?
-parti au Japon 4° Dan j'ai eu mon 5° Dan en arrivant en France. Puis mon 6° Dan toujours en France. C'est à mon retour du Japon que j'ai eu mon 7° Dan.
Quelles ont étés vos souffrances pendant la guerre ?
-En 1944, sur l'ordre de l'Ambassadeur du Japon, tous les Japonais se sont rendus à Berlin, ensuite nous avons été envoyés par les Russes dans le Mantchouko où nous retrouvâmes des milliers de Japonais. Nous n'étions pas dans des camps mais nous menions une vie très rude. Après la fin de la guerre, au début juin 1945, nous avons dû abandonner toutes nos affaires personnelles pour pouvoir être rapatriés au Japon.
On nous a beaucoup parlé des combats que vous livriez avec les catcheurs ?
-oh ! il y a si longtemps que je me rappelle plus de rien.....
On nous a parlé aussi de votre combat contre le champion du monde de boxe Dempsey.
-ce n'était pas un combat, simplement une démonstration amicale qui a eu lieu au New York Atletic-Club.
Pourquoi avez vous crée DOJO-UNION ?
-le but de cette association était d'avoir des contacts plus étroits avec mes élèves, que j'avais pratiquement perdu de vue du fait que les cours de C. N. étaient dirigés par MM Michigami et Awazu. Nous nous réunissions le dimanche matin. Je leur expliquais le Judo ou je répondais à leurs questions. Mais bien vite - comme c'est la tradition en France - ils en vinrent à parler politique Judo
Certains ont dit qu'à ces réunions vous aurez annoncé que ceux qui vous resteraient fidèles monteraient en grades et les autres pas ?
-non, c'est faux. Beaucoup ont pensé que s'ils faisaient partie de Dojo-Union ils passeraient plus facilement de grade, mais ils se trompent car il y à la même règle pour tous.
Comment voyez-vous la situation en France ?
-Hum, mauvaise. Mais c'est normal maintenant que le nombre des C. N. augmente. Le Japon a eu les mêmes difficultés. Il y a eu aussi en France beaucoup de C. N. à titre honorifique mais maintenant c'est terminé pour tous, 1er, 2°, 3° et 4°Dan." (...)